Plusieurs études montrent les bienfaits physiologiques du sourire

et du rire.

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Des tous premiers travaux de Guillaume Duchene (Mécanisme de la physionomie humaine ou analyse électro-physiologique de l’expression des passions, 1876), en passant par les travaux de Darwin (L’Expression des émotions chez l’homme et les animaux, 1872), et plus récemment de Paul Ekman (Emotions Revealed : Recognizing Faces and Feelings to Improve Communication and Emotional Life, Times Books, 2003), ou encore Sven Svebak and al. (The prevalence of sense of humor in a large, unselected county population : Relations with age, sex and some health indicators. The Nord-Trøndelag Health Study, Norway. Humor : International Journal of Humor Research, 2004) montrent les processus activés dans les mécanismes du sourire et du rire et ses effets sur le corps.

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Le rire est un réconfort physique qui tonifie les organes, agit contre le mauvais stress en favorisant le système parasympathique (joie, sérénité).

Le rire favorise aussi de meilleures relations sociales. Il permet de tisser des liens et de les maintenir, il rassemble et fait fondre les barrières sociales, et il favorise la relation de confiance.  Il libère les tensions.

 

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L’expression des émotions, et de la joie, sont identifiés par la littérature médicale comme pouvant favoriser le mieux-être des patients et la guérison.

Le rire est médecin.

D’après une étude d’Elsa Somers, Léa Mercandalli, Romane Guichara et Lisa Guo, citée dans la Newsletter de Théodora, Numéro 49, Printemps 2019, le rire :

• Aide le système immunitaire en contribuant à une meilleure oxygénation du cerveau et à une augmentation des globules blancs et du taux d’anticorps,

• Influe sur les voies respiratoires,

• Libère la dopamine et l’adrénaline, ce qui joue un rôle sur l’humeur, et contre les inflammations,

• A des effets collatéraux : diminution de l’angoisse, meilleure digestion, amélioration du sommeil.

 

Sven Svebak chercheur norvégien en psychologie et en philosophie étudie l’impact de l’humour sur la santé. Il a mené une étude sur 53 500 norvégiens, qu’il a suivi pendant 7 ans. Ses résultats montrent qu’avoir un sens de l’humour amical (non agressif) est associé à une diminution de la mortalité d’au moins 20%.

La recherche scientifique prouve l’efficacité du rire pour positiver les problèmes rencontrés, assainir le climat de travail et parfois contribuer à créer des solutions innovantes améliorant l’efficacité du travail de groupe.

 

De nombreuses études confirment l’impact positif de l’humour au travail. « Le rire soulage le stress et l’ennui, il stimule l’engagement et le bien-être, ainsi que la créativité et la collaboration, mais également la précision analytique et la productivité », explique Alison Wood Brooks, professeure à la Harvard Business School. Récemment, un groupe de scientifiques qui menait des recherches sur le bonheur au travail a fait une découverte étonnante : regarder une vidéo humoristique a rendu les sujets de leur expérience 10% plus productifs. En mettant les collaborateurs dans une disposition d’esprit favorable et ouverte aux autres le rire est bon pour le moral et pour le travail.

 

Les contraintes liées au monde du travail sont souvent incontournables. L’approche du clown a cette force de pouvoir dire par le rire : elle amène un moment de détente, tout en permettant de rassembler, de nommer, de libérer des paroles, d’énergiser, de rétablir.